Graines de Poètes 2020
Guerre de sang Matin brumeux Léo Moreira |
Infidélité Ses deux grands yeux bleus lumineux me dévoraient, Elina Le Royer |
L’imaginaire imaginé Devant moi un inconnu. Alexandra Gattoni |
Amour de toujours Amour de toujours, regarde-nous. Regarde comment nous avons grandi. Souviens-toi de ces deux gamins immatures qui s’aimaient, maladroitement, dans un monde d’adultes désenchantés. Réveille les bons moments, oublie les mauvais, rappelle-toi comme nous étions heureux. Toi, premier amour, reviens-moi, tu me manques. Par ces yeux couleur ambre dans lesquels je me voyais Aphrodite ; par ces longs cheveux, couleur d'encre, qui dansaient à la moindre brise rafraîchissante. Toi, premier amour, reviens-moi, tu me manques. Par ce torse où j'aimais tant me réfugier ; par ces lèvres qui murmuraient des douces paroles d'amour ou qui criaient des mots explosifs comme la foudre ; par ces mains qui m'ont retenue avant que je me retire telle la mer lors de la marée. Toi, premier amour, reviens-moi, tu me manques. Amour de toujours, je ne te demande pas de m'aimer en retour, reviens seulement panser les plaies de mon cœur, que d'autres ont causées. Nous avons mûri, reviens en ami. Toi, premier amour, reviens-moi, tu me manques. Emma Filaire |
Son âme disparue Ces filles sont perdues Louane Lafarge |
Où est mon esprit ? Où est mon esprit ? Mathys Guiol |
Ivresse Gravitationnelle
Sous ta toile de gravure ancestrale, Ta chevelure obscure ne cesse d'émerveiller. C'est dans ce voyage astral et impérial Que tu montres à mes yeux ton incroyable pouvoir ! Théâtre du monde de civilisations oubliées ; C'est dans cette salle obscure bondée Que la brume lumineuse révèle ton sincère reflet, Inéluctable est l'arbre cachant la forêt ! Empereur de ces nuits étranges, Dont l'on ignore le mélange Bergère et berger, façonneurs des merveilles célestes, Du royaume du sommeil éternel Danseuse à mille nébuleuses, Gardienne de joyaux de toutes formes lumineuses, D'une seule étreinte tu combles spectateurs et admirateurs, Résonne le cœur de cet éternel forgeur de malheur ! L'aurore vient, il est temps pour moi De te dire au revoir. L'extase de te revoir n'a pas d'âge ; Dans l'espoir, je sombre dans le trépas. Aurélien Tournadre |
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